La valeur de la vie humaine :
inestimable ou sans valeur ?

Notre projet

On dit souvent que la vie humaine n’a pas de prix, car elle est plus précieuse que quoi que ce soit. Dans la pratique, malheureusement, nous sommes souvent amenés à y attacher un prix, ou une valeur. Mais dans ce cas, comment évaluer la valeur d’une vie ? Selon quels critères ? Qui peut fixer cette valeur, et pourquoi ? Et est-ce que toutes les vies humaines se valent ? Il s’agit là d’une controverse qui existe depuis toujours mais qui continue d’être pertinente, encore aujourd’hui.

Pour mieux comprendre ce sujet nous avons été amenés à réaliser un travail d’enquête en essayant de recueillir des informations, et en interrogeant des sources afin de produire un travail synthétique des différents angles de ce sujet.

« Si la vie humaine n’a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine…Mais quoi ? »
Antoine de Saint-Exupéry

Les enjeux :

Chaque ethnie a toujours accordé une valeur aux éléments matériels et non matériels qui les entourent. Dans les civilisations anciennes, il n’était pas rare d’attribuer une valeur marchande aux personnes à des fins commerciales.  

 On pourrait penser que cette époque est révolue, mais aujourd’hui, la société est toujours confrontée à la tâche de déterminer la valeur de la vie d’une personne, selon des propriétés spécifiques.  Or, il est aujourd’hui nécessaire d’indemniser financièrement les familles pour la perte d’un être cher.  

 Les attentats du 11 septembre 2001 ont marqué un tournant dans le débat sur la valeur de la vie humaine. Ces attaques et les suivantes montrent que la vie humaine, contrairement à tout objet physique, ne peut être définie selon les lois habituelles du marché et nécessite de nouvelles méthodes et considérations éthiques.  

La légitimité d’établir un prix sur un être humain est une question qui divise la société. Une partie de celle-ci y voit un problème éthique, comme lors de la crise de la Covid-19, où les moyens financiers diffèrent de manière significative d’un État à un autre.  

La vie de certaines personnes n’est pourtant pas moins valorisante qu’une autre, mais la société l’a faite ainsi. Pour d’autres, la vie n’a qu’une valeur statistique, comme l’expliquent Georges Dionne et Martin Lebeau dans  » Le calcul de la valeur statistique d’une vie humaine « .

 

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Abolition de la peine de mort en France
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Personnes prises en charge par le fond de garantie des victimes du terrorisme
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Valeur statistique estimé d'un français (en euros)
Une du journal "The washington Post Magazine du 9 juin 1985

Pour en apprendre plus sur le sujet de la valeur de la vie humaine, nous invitons les internautes à naviguer parmi les articles disponibles. Les articles permettront d’apporter une compréhension concise des différentes controverses liées à la valeur de la vie humaine.

Afin de résumer ces articles et d’apporter une synthèse, un podcast réalisé par les membres de notre équipe est disponible dans l’onglet « Les Entretiens » .

Pour approfondir le sujet en détail des différents acteurs liés à la valeur de la vie humaine est disponible  dans l’onglet « Cartographie ».

Il est également possible de trouver des définitions clés dans le glossaire situé à la suite de la cartographie des controverses.

Un rapport complet sur le sujet est disponible dans l’onglet « Ressource » ainsi qu’une bibliographie de nos différentes sources.

Vous pouvez découvrir les membres de notre équipe dans l’onglet « Notre Équipe » et nous contacter pour d’avantage d’informations.

Conclusion

La valeur de la vie ne prend pas uniquement son sens dans le côté économique de celle-ci. La vie n’est pas un langage informatique contrôlée par des 0 et des 1, elle n’est pas une monnaie d’échange dans le commerce ou bien une manière de faire marcher une économie. Elle doit être considérée dans sa dimension universelle et unique.

 

 

La situation actuelle autorise certaines dérives au niveau des coûts des traitements. Cela a pour conséquence le décès tragique de certains individus, et provoque une opposition entre l’industrie pharmaceutique, le personnel médical et le grand public. Même si ces dérives n’existaient pas, et que l’accès au soin était accessible également pour tous, il serait compliqué d’attacher la valeur d’une vie à la situation médicale d’un individu, car tout le monde vit dans des conditions différentes. 

 

En économie attribuer une valeur à la vie humaine permet de mieux diriger les investissements publics et privés de façon à protéger le plus de personnes possibles. Cependant des problèmes éthiques peuvent apparaître en fonction des méthodes de calculs. Avec un outil neutre tels que la valeur de la vie statistique on en vient à considérer que chaque vie à la même valeur. Et les politiques d’investissement peuvent alors manquer de discernement ou être-inadapté à un potentiel bien communs à long terme.

 

La peine de mort remonte à la nuit des temps et est un objet de controverse depuis un certain temps du fait des deux camps principaux qui s’opposent. Parmi les arguments de chaque camp, certains sont réfutables, mais chaque camp a tout de même beaucoup de puissance dans le monde d’aujourd’hui. Or, en terme financier, la mise à mort en elle-même (et donc la valeur de la vie sacrifiée) est très coûteuse par rapport aux autres châtiments possibles. Cela est d’autant plus important dans le cas de la Chine où ce sont les familles du condamné qui doivent essuyer les frais de l’exécution. 

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