En France une vie humaine est évaluée par les économistes à trois millions d’euros. Cela ne correspond pas à la valeur marchande d’une personne mais à une valeur statistique appelée valeur de la vie humaine (ou valeur d’une fatalité évitée).
On utilise notamment ce concept de valeur statistique de la vie pour diriger les politiques d’investissements dans le cadre de la sécurité routière. Étant donné que les budgets sont limités il faut choisir où investir. La valeur statistique de la vie permet alors de déterminer où les investissements auront le plus d’impact en effectuant une comparaison du coût et du bénéfice qui sera tiré des vies préservées. Cette méthode est alors non-discriminatoires ne faisant pas de distinction entre les morts potentielles et leur situation géographique. Cette méthode permet de favoriser l’intérêt général, ne faisant pas de distinction entre les personnes, un outil neutre.
La mortalité représente un coût important dans l’économie, cela implique une perte de production, et de consommation. Il en va de même pour les accidents de travail, les accidents de la route ou bien encore le développement de maladie chronique dû à la pollution. Pour réduire ces coûts il est important d’investir dans la prévention, le développement et la sécurisation de certaines infrastructures ainsi que de limiter les dangers.
Une valeur de la vie statistique unique en tant qu’indicateur économique à l’échelle d’une nation permet de diriger les politiques d’investissement sans prendre en compte les différences d’âge, d’ethnie ou de situation économico-social. La valeur statistique de la vie permet alors de déterminer où les investissements auront le plus d’impact sur la mortalité dans cette même nation.
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