Dans la chronologie de l’espèce humaine, chaque ethnie a toujours mis un prix sur tous les éléments matériels qui l’entoure. En effet, d’anciennes civilisations attribuaient une valeur marchande aux êtres humains qu’ils considéraient inférieurs à des fins de commerces. Il ne faut pas penser que ces temps sont révolus car encore aujourd’hui notre société réussie à établir un prix sur un être humain variant suivant des critères bien précis. Les attentats du 11 Septembre 2001 nous a appris qu’une vie humaine, à la différence d’un bien quelconque, ne peut pas être définit en fonction des lois du marché habituel. C’est dans ce contexte que les états ont créé des « Fonds de garantie des victimes » pour indemniser les familles victimes d’attentat entres autres. En France, depuis les attentats de Paris (2015) et Nice (2016), le « Fond de garanti des victimes d’actes terroristes et d’autres infractions » a pris de l’ampleur avec 6733 personnes prises en charge depuis 2015 d’après leurs propres chiffres. Le film « Worth » de Sara Colangelo illustre les coulisses de la fixation des prix des vies des cibles des attentats du World Trade Center, où avoir la responsabilité de rémunérer les familles en fonction du travail, du nombre d’enfant à charge ou bien de la proximité relationnelle avec les victimes, peut remettre en question sa vision de l’égalité.
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